Le théorème du perroquet est un roman publié en 1998 et écrit par Denis Guedj. Il nous narre les aventures d'un vieil homme nommé M. Ruche. Celui-ci reçoit un jour une lettre d'un de ses anciens amis: Grosrouvre, mathématicien de son état. Il lui écrit qu'il lui lègue sa bibliothèque mathématique et que les livres arriveront bientôt. Le défi va maintenant être pour M. Ruche de classer cette bibliothèque et pour cela, il va devoir se remettre à faire des maths à plus de 80 ans. Il sera aidé dans sa tâche par Perette, une mère de famille et ses 3 enfants: les jumeaux Johnathan et Lé"a et Max un enfant sourd ainsi qu'un d'un perroquet dénommé Nofutur.

Le roman s'organise autour d'une intrigue policière de second plan, son thème principal étant l'histoire des mathématiques. On découvre ainsi comment se sont formées les mathématiques depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Les concepts sont illustrés par les événements et le récit est parsemés de petites histoires permettant de mettre un contexte autour de ce qui peut paraître au premier abord abstrait et rebutant. Cela en fait un livre particulièrment agréable à lire. Nul besoin d'être un spécialiste, l'ouvrage s'adresse à tous les publics.

Pour se donner une idée du livre.

Au commencement, nul ne pouvait distinguer le ciel de la terre, le feu de l'eau, l'ombre de la lumière, tout n'était qu'un unique pouvoir. Puis, l'essence même de ce pouvoir se divisa pour constituer les éléments fondamentaux qui régissent l'univers d'Irkadia. Nul ne sait ce qui est à l'origine de la division du pouvoir brut et qui créa les fondements d'Irkadia. Ainsi, tout élément et son opposé se ramifièrent maintenant l'univers dans un équilibre fondamental: La lumière était issue du Soleil Divin et était contrebalancée par l'obscurité générée par le Nuage des Ténèbres sans que jamais aucun de ces deux éléments ne puisse prendre le dessus sur l'autre. Le jour et la nuit sur Irkadia étaient de même durée et ce depuis le commencement. Tous les éléments fondamentaux se contrebalançaient dans cet équilibre parfait, l'univers d'Irkadia était au final l'exemple de la neutralité la plus pure toute en étant dominé par des éléments qui s'opposaient.

Tout changea quand les premiers Disciples de l'Younem apparurent. L'Younem est un fluide neutre qui ne possède donc pas d'opposé ce qui lui permet d'influer sur l'ensemble des éléments fondamentaux sans causer d'annulation. Les Disciples de l'Younem étaient localisés sur une planète du nom de Xandriès où ils commencèrent leurs premières expériences afin de pouvoir manipuler les éléments fondamentaux grâce à l'Younem. Xandriès était une vaste planète à l'écosystème fortement boisé possédant deux larges continents séparés par un immense océan. De nombreuses peuplades s'y étaient développées vivant principalement de la chasse et de la pêche. Cependant, les Disciples de l'Younem se distinguaient des autres peuples par leur degré de civilisation fort avancé. Contrairement aux autres peuplades, ils ne se contentaient plus d'utiliser les éléments que la nature leur donnait mais parvenaient à en forger eux-mêmes. Ainsi, ils étaient capables d'embraser une forêt entière sans recourir à la moindre source de feu naturelle. L'Younem leur permettait de générer le feu lui-même sans intervention pour le créer. Cette manipulation n'était évidemment pas sans risque car la maîtrise de l'Younem nécessitait un entraînement long et difficile et les intrépides qui s'essayaient à l'invocation des pouvoirs élémentaires risquaient bien souvent leur vie. Nombre de Disciples tentant de manipuler le pouvoir des flammes finirent brûlés vifs. Un code fut donc créé pour éviter les dérapages:

• L'Younem ne peut être utilisé que pour aider à la progression du savoir.
• Nul ne peut l'employer à des fins personnelles, seul le Conseil peut d'autoriser ou non le déchaînement de forces élémentaires.
• L'Younem est un pouvoir sacré, seuls des initiés peuvent l'utiliser.
• Seuls les membres du Conseil peuvent enseigner sa maîtrise.
• Le Conseil se constitue des plus sages et des plus puissants maîtres de l'Younem.

Pendant des années, les Disciples de l'Younem progressèrent dans leur maîtrise des forces fondamentales jusqu'au jour où un jeune disciple du nom de Zourg parvint à s'approprier les pouvoirs de l'Obscurité par hasard. Nul ne soupçonnait ce qu'il avait découvert et encore moins son maître. Le disciple décida donc d'expérimenter la puissance qu'il avait acquise. Il profita de la nuit pour s'introduire chez son maître et déclencha son nouveau pouvoir. A l'aide de l'Younem, il créa une sphère d'énergie obscure qu'il projeta sur son professeur endormi. Rien ne sembla se produire, la déception du jeune apprenti fut immense mais il jura de réitérer l'expérience quand il saurait comment utiliser une pareille force. Hélas, il ne soupçonnait pas encore la portée de son acte. En effet, le lendemain, le conseil se réunissait pour pouvoir nommer un nouveau membre en remplacement de celui qui avait tragiquement perdu la vie en tentant d'acquérir la capacité de créer un être élémentaire. Les élémentaires sont des êtres composés exclusivement d'un des éléments fondamentaux et en créer un requiert une maîtrise parfaite de l'Younem et de l'élément associé.

J'ai vu ce film aujourd'hui même et je dois dire que je suis mitigé à son propos. Il s'agit du premier film de Rupert Sanders, une révision du conte de Blanche-Neige dans un univers davantage orienté fantasy. L'histoire tient la route et se montre parfois plus subtile qu'on ne pouvait l'imaginer. Si le scénario est un point fort positif, le négatif vient de la mise en scène. Certains acteurs manquent hélas cruellement de charisme dans leur jeu et rendent quelques fois l'immersion dans l'univers plus difficile. On ne se sent pas concernés par plusieurs morceaux de l'histoire. Par ailleurs, l'atmosphère développée est intéressante et on retrouve quelques références telles que Le Seigneur des Anneaux ou Princesse Mononoké. Mais il est souvent compliqué de pénétrer véritablement  dans ce monde à mi-chemin entre le féérique et l'heroic-fantasy. Les scènes s'enchainent trop rapidement pour que l'on puisse adhérer totalement à l'univers (une scène avec un troll notamment dont on peine à voir vraiment l'intérêt). En réalité, l'univers constitué s'avère tellement riche que le film aurait finalement dû être beaucoup plus long, voire même être découpé en plusieurs parties qui auraient été agrémentées de plus de détails contribuant à nous faire entrer dans ce monde magique. C'est là justement qu'intervient le fait que ce ne soit qu'un premier film. En effet, peut-on vraiment commencer par une trilogie par exemple quand on débarque dans le monde du cinéma? Les risques d'échec auraient sans doute été trop importants. C'est finalement dommage car c'est de profondeur que manquait ce film. Il n'en reste pas moins qu'il est somme toute réussi, particulièrement les scènes finales ainsi que celle de la pomme. Mais gardons espoir de voir mieux car il se murmure qu'une suite serait en préparation.

La bande-annonce

Cette semaine, il s'agit de jeux vidéo et d'une référence en matière de jeu de stratégie en temps réel. Édité en 1997 par le studio Bungie (créateurs de la série Halo également), Myth: The Fallen Lords (Les Seigneurs Damnés pour la version française) se présente comme un jeu de stratégie sans gestion de ressources. En effet, dans chaque mission, les unités sont en nombre limité et leurs capacités spéciales également. Il faut donc gérer un groupe de soldats tout au long de la mission. Chaque perte d'une unité est ponctuée par une voix annonçant "Casualty" signalant au joueur qu'un de ses soldats vient de rendre l'âme. Le fait de ne posséder qu'un petit nombre de troupes et de ne pas pouvoir en générer d'autres contribue à rendre l'atmosphère tendue lors des affrontements avec les ennemis souvent plus nombreux. Ainsi, il faut éviter tout dommage collatéral pendant les combats, les unités pouvant facilement s'entre-tuer à cause de tirs perdus.

Il est intéressant aussi de s'attarder sur l'histoire qui, si elle se présente comme une classique guerre entre le bien et le mal au premier abord, est en réalité très développée. Les relations entre les personnages se dessinent au fur et à mesure de l'avancée du scénario. Ainsi, on peut voir les armées des ténèbres s'entre-tuer et celles de la lumière se déchirer. L'histoire est racontée depuis le point de vue d'un soldat des forces de la lumière. Elle est présentée à travers un journal donnant à la narration un aspect plus immersif. Toute une tradition guide le déroulement des événements et les différentes forces en présence ont des origines diverses créant une sorte de mythologie, un monde particulier.

Les personnages

Les Neufs

Ce sont les dirigeants des forces de la lumière, de puissants mages seuls capables de rivaliser avec les Damnés. Seuls cinq d'entre eux sont connus: Alric, Rabican, Murgen, Cu Roi et Maeldun. On ne sait que peu de choses sur les quatre autres, pas même leurs noms.

Le Narrateur

Sa véritable identité est inconnue, on sait juste qu'il fait partie de la Légion, l'armée des Neufs et qu'il introduit chacune des missions, ce qui laisse supposer qu'il doit participer à certaines d'entre elles. Il tient un journal dans lequel il décrit les événements et ses sentiments par rapport à ceux-ci.

Balor

Chef des armées des ténèbres et des Seigneurs Damnés, il est l'ennemi principal du jeu, celui qui unit les damnés et fait vivre les armées du mal. On découvre sa véritable identité dans les dernières missions du jeu.

Les Seigneurs Damnés

Ce sont les lieutenants de Balor, ils dirigent ses armées, dévastant le monde. Ils terrifient la plupart des individus et sont au nombre de quatre.

Soulblighter (Le fléau des âmes pour la version française)

Connu comme le plus violent et brutal des damnés, c'est un sadique torturant ses victimes et usant d'artefacts magiques pour vaincre ses adversaires.

The Watcher (Le Guetteur)

Second ou troisième plus puissant sorcier ayant jamais vécu. Amputé de son bras doit afin d'échapper à la prison dans laquelle il avait été placé. Il voue une haine féroce au Trompeur, un autre des damnés.

Shiver (Frisson)

Elle constitue le permier adversaire dont on rencontre les armées au cours du jeu. On en apprend assez peu sur elle et elle disparaît assez vite, trahie par son pricipal défaut: sa vanité.

The Deceiver (Le Trompeur)

Détesté par tous les autres damnés, en particulier par le Guetteur, c'est un manipulateur capable de tourner les hommes de la Légion de son côté. Sa rivalité avec le Guetteur date d'une époque ancienne ou le Trompeur l'avait défié et vaincu. Le Guetteur avait difficilement survécu.

La Tête

On ne connait pas sa véritable identité, on sait juste qu'il s'agit d'un homme qui a vécu durant l'Ère des Vents. Trouvée dans le désert, elle semble connaître bon nombre de choses et vit totalement détachée de son corps. Ses motivations restent inconnues également.

Quelques unités

La Légion

Le guerrier, unité d'infanterie au corps à corps de base.

L'archer, unité à distance.

Le nain, unité à distance lançant des cocktails molotov infligeant des dégâts de zone. Il dispose d'une plus faible portée que l'archer.

L'armée des Ténèbres

Le thrall, unité d'infanterie basique lente mais frappant fort.

Le sans-âme, unité à distance en lévitation.

Le Ghol, unité d'infanterie faible mais rapide attaquant de préférence les unités à distance.

Quelques liens

-Encyclopédie

-Myth dans Halo

-Perfect walkthrough

En conclusion, Myth: The Fallen Lords est un jeu de stratégie qui marquera tous les esprits de ceux qui y ont joué de par son histoire construite et son gameplay prenant.

Après nous être attardés sur l'histoire et ce qui s'est construit autour, voyons maintenant comment les différents dérivés de ce phénomène.

Dragon Ball Multiverse

Dragon Ball Multiverse se veut être une suite à l'histoire de Dragon Ball Z en considérant l'hypothèse de mondes parallèles pouvant interagir entre eux. Un tournoi est organisé entre les combattants des différents univers avec à la clé la possibilité d'utiliser des Dragon Balls. L'histoire principale tourne donc autour du tournoi avec des affrontements de différentes natures avec des personnages issus de l'univers de Toriyama. Plusieurs chapitres spéciaux viennent préciser l'histoire de certains univers de manière à étoffer l'intrigue.

Si l'histoire semble bien commencer, elle s'enlise malheureusement au fur et à mesure. Le tournoi montrant des combats se résumant parfois à une unique page ou des abandons en masse. Hélas, les chapitres spéciaux n'arrangent pas vraiment l'affaire, beaucoup d'entre eux se résumant à une suite insipide de combats mal mis en scène. En conclusion, bien que servie par des dessinateurs souvent talentueux, l'histoire ne parvient pas vraiment à décoller. On attend donc toujours quelques sursauts scénaristiques.

Dragon Ball Z Abridged

Il s'agit d'une parodie de l'histoire de Dragon Ball Z. Les passages de l'animé sont repris avec des dialogues parodiques et quelques modifications, plusieurs épisodes se retrouvant condensés en quelques minutes. La série étant réalisées par des Américains, les épisodes sont donc en anglais, il existe cependant des sous-titres pour une partie d'entre eux.

L'humour n'est pas idiot comme dans beaucoup de parodies ridicules circulant sur internet et la série fait preuve d'un véritable professionnalisme avec des doublages de qualité et des gags bien pensés. Un concept à voir en conséquence.

Dragon Ball Z Kai

Ce n'est ni plus ni moins que la réédition officielle de la série Dragon Ball Z, amputée de la partie Boo, en haute définition et avec un nouveau doublage. Il existe deux versions, une censurée et une autre ne l'étant pas. Concernant la version française, l'équipe de doublage qui s'était occupé de la série initiale a été rappelée. Certains étant décédés, ils durent être remplacés. Dans l'ensemble, les voix sont assez fidèles au doublage original et l'intrigue se veut plus courte et plus fidèle au manga car épurée de tous les fillers qui la peuplaient.

La série nous permet de retrouver tout l'univers de Dragon Ball Z de manière plus claire, le nombre d'épisodes ayant été divisé par deux. Les nouveaux doublages fonctionnent plutôt bien en général même si parfois on regrette vraiment la première version. En effet, malgré leur bonne volonté, certains nouveaux ne pourront jamais remplacer les anciens. Il n'en demeure pas moins que la version française est de très bonne facture. Cependant, la disparition d'ajouts de la série animée de départ ampute un peu l'atmosphère en expédiant parfois un peu l'intrigue. Difficile de se répérer quand on est plus habitué à la version très longue qu'était la série d'origine. Il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une excellente adaptation.

Divers

On pourrait parler des jeux vidéo ou encore de tous les autre produits dérivés mais ce n'aurait pas un très grand intérêt. Il existe un nombre incalculable de dérivés existant de cette série. Le phénomène a été utilisé de toutes les manières possibiles, il servait même de publicité au Japon pour des produits divers et variés. Tout cet univers ne peut se décrire sur quelques pages ainsi, aussi s'il vous est inconnu, il est plus que conseillé de le découvrir de toute urgence. C'est effectivement la marque de toute une génération, ceux qui ont découvert la série quand elle passait dans les années 90.

Quelques liens:

-Dragon Ball Z Abridged

-Dragon Ball Multiverse

-Dragon Ball Z Kai générique

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