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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 16:51

Le lendemain de l'arrivée des forces de l'alliance dans la plaine. Zourg arriva vêtu d'un grand manteau noir et monté sur ce qui avait été autrefois un cheval mais désormais n'était plus qu'une créature corrompue. Son armée le suivait au pas, Zourg scruta les rangs ennemis à l'horizon et évalua leur nombre. Il voyait nettement que nombre d'entre eux n'étaient que des soldats de fortune et étaient terrifiés par les rumeurs qui couraient à son sujet. La peur éprouvée par ses ennemis réduisait considérablement la menace. Cependant, Zourg ne voulait pas de pertes, il décida de parler aux chefs qui s'opposaient à lui. La rencontre se fit au milieu de la plaine, Zourg leur lança un dernier ultimatum, soit ils devenaient ses alliés soit ils seraient esclaves ou tués lors de la bataille. Trop sûr d'eux et trop confiants en leur écrasante supériorité numérique, ces derniers refusèrent son offre et se préparèrent pour le grand combat haranguant leurs troupes et leur promettant un succès rapide et aisé. Zourg s'en retourna dans son camp, nul besoin pour lui de motiver ses esclaves, il était prêt et savait que quoi qu'il advienne, il ne pouvait pas perdre. L'armée ennemie s'avançait déjà vers lui prête à en découdre. La stratégie du Seigneur Obscur était de maintenir la position de manière à pouvoir utiliser son pouvoir pour détruire l'adversaire. Les archers inondaient le champ de bataille de multiples flèches, tuant au passage les créatures les plus faibles et les soldats de Zourg. L'élite des combattants ennemis attaquait désormais le flanc de son armée brisant les rangs et semant la pagaille. La situation devint critique et Zourg lui-même prit part à la bataille, il se dirigea vers les ennemis qui chargeaient et les balaya par une puissante onde de choc se frayant un chemin à travers l'armée adverse. Désormais, tous les yeux se rivaient sur lui, le reste de la bataille fut comme arrêtée subitement alors qu'il progressait. Ceux qui se mettaient en travers de sa route étaient broyés, incinérés ou tout simplement détruits instantanément. Nul n'osait le combattre et bientôt, il rejoignit le commandement ennemi. Les chefs de l'alliance le virent approcher tétanisés, nul n'osait le combattre après la démonstration de force qu'il venait d'offrir. Lorsqu'il fut en face des commandants, il prit la parole et leur dit : « Il vous reste une dernière chance de survie mais elle vous coûtera votre âme. A vous de choisir, que préférez-vous entre vivre comme des soldats de mon armée ou mourir maintenant ? » A mesure qu'il prononçait ces mots, un rictus maléfique se dessinait sur son visage, il adorait torturer ainsi ses adversaires, ainsi il les soumettait mieux à son pouvoir. Parmi les vingt chefs de guerre qu'il avait en face de lui, quatorze acceptèrent son offre et s'agenouillèrent devant lui pour prêter allégeance. Les six derniers, fous de rage de voir leurs alliés ainsi rejoindre le camp ennemi oublièrent leur peur et foncèrent à toute allure en brandissant leurs armes sur Zourg. Ce dernier nullement inquiet les repoussa violemment grâce à une puissante onde de choc. Ils se relevèrent et contemplèrent abasourdis le spectacle de l'asservissement de leurs compagnons. Zourg ne voulait laisser aucune trace de leur forme passée aux quatorze chefs, il couvrit leur visage d'un voile obscur et les vêtit d'une tenue de couleur sombre différente pour chacun d'entre eux. Il les arma de puissantes armes imprégnées du pouvoir de l'Younem ainsi que de sceptres de bois noir porteurs du pouvoir maléfique du Seigneur Obscur et les liant à lui. Les quatorze nouveaux esclaves de Zourg se relevèrent, prêts à obéir aux ordres de leur maître. Il leur donna pour nom Les Parangons de la domination, grands seigneurs de l'Younem et fidèles servants du pouvoir de L'Obscur. A présent, il était temps qu'ils montrent leurs capacités au grand jour face à de véritables ennemis ; il les envoya donc tuer leurs six anciens alliés. Ils avancèrent calmement vers leurs adversaires tétanisés par la peur de ce qui allait leur arriver. Soudain, ils s'arrêtèrent et l'un d'entre eux sortit du rang et s'approcha d'un de leurs ennemis. Celui-ci saisit son arme et se mit en position de combat tandis que son adversaire continua à marcher vers lui. « Il est suffisamment près, il n'aura pas le temps de sortir son arme que j'aurai déjà porté mon attaque » pensa le guerrier. Il fonça sur son adversaire et se plaça rapidement sur sa droite, prêt à décocher son coup. Le Parangon continuait à avancer sans se soucier de quoi que ce soit. L'homme exécuta une estocade remarquablement rapide et alors qu'il croyait la victoire acquise et pensait qu'il venait de trancher son ennemi en deux, celui-ci se dissipa dans le vent soufflant sur la plaine. Interloqué, le chef ne vit pas que celui qu'il pensait avoir tué se dressait juste derrière lui. Le Parangon saisit une dague et égorgea son adversaire. Alors que celui-ci tombait à genoux, se vidant de son sang, l'être obscur plaça sa main sur son cœur et absorba son âme petit-à-petit la rendant prisonnière de son corps afin qu'elle ne trouve le repos et nourrisse à jamais le pouvoir de celui qui l'abritait désormais. Les autres commandants assistèrent horrifiés à la scène. Les autres Parangon se dressaient déjà devant eux et leur dernière heure était venue. Ils furent rapidement tués, le premier eut la tête tranchée, le second fut embroché sur une lame sombre, le troisième brûlé vif, le quatrième eut le corps fracassé et le dernier fut dévoré vivant par son adversaire. L'instant qui suivit leur mort fut marqué d'un silence profond. Puis, les uns après les autres, les soldats de l'alliance lâchèrent leurs armes et se prosternèrent devant le nouveau maître du continent. Cependant, Zourg savait qu'il ne devait pas s'arrêter là. Cette victoire aisée et l'acquisition de nouveaux serviteurs ne lui assuraient pas la victoire contre ceux dont il cherchait à se venger. Sans doute que la nouvelle de la conquête d'Espin allait se propager par delà l'océan et que ses ennemis allaient prévoir un plan. Il lui fallait agir vite pour pouvoir prendre possession de tout Xandriès sans qu'il n'y ait plus d'opposition. Il décida donc de marcher avec son armée vers la cité qui l'avait vu naître pour éradiquer la dernière menace à son pouvoir.

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